Le recul des ventes dans le neuf est catastrophique. Cette crise est profonde et le ralentissement est général, les contraintes s’accumulent les unes aux autres.

Après la disparition du dispositif Scellier, le recul à trente ans de l’exonération des plus-values, l’ambiance n’est pas au beau fixe.

Et pourtant, les taux de crédit immobilier n’ont jamais été aussi bas, 3,4% en moyenne et même moins. Si vous avez envie d’acheter ou de construire votre maison, la période sur ce plan tout au moins est plus que favorable ! C’est donc le moment d’acheter, et on devrait s’attendre à une ruée des acheteurs vers leur banque… Pas si sûr ! Les organisme financiers se concentrent sur les bons dossiers avec des apports personnels conséquents (entre 20 et 30%), du coup, de nombreux primo-accédants qui n’ont pas de bien à revendre ne pourront pas accéder à la propriété. Il ne suffit pas que les taux soient historiquement bas pour que les acheteurs se précipitent vers leur banque d’autant plus que la peur du chômage est omniprésente. Pour obtenir son financement, on peut conseiller de se servir de certains prêts qui entrent en compte dans le calcul de l’apport personnel comme le prêt à taux zéro (qui ne peut excéder 35% du coût total de l’achat) mais est soumis à de nouvelles conditions de ressources (revenus annuels compris entre 16.500 et 36.000 euros), ou encore le prêt d’épargne logement (bien qu’il ne soit pas très compétitif), le prêt à 1% logement si votre employeur cotise (plus de 50 salariés). Le but étant de couvrir les frais de notaire.

Dernière chose, pour inciter les propriétaires d’un terrain à bâtir à vendre rapidement, le Ministère du Logement a décidé qu’à partir du 1er janvier 2014 il n’y aura plus d’abattement en cas de plus values comme actuellement.
Finalement, jusqu’au 31 décembre les propriétaires fonciers conservent le bénéfice du dégressif en fonction de la durée de détention de leur terrain, mais ils n’ont plus que six mois pour en bénéficier. Reste que le marché de la maison individuelle reste morose et que le durcissement des conditions d’emprunt agrave la situation.
Toutefois, plus d’un tiers des Français déclarent vouloir réaliser leur projet dans les deux ans et même si la pierre marque le pas, ils savent que c’est le placement le plus sécurisant pour eux et leurs enfants.